Le projet de contournement routier d’Arles vivement contesté par les écologistes

Destiné à désengorger la ville des poids lourds, le tracé du projet de contournement autoroutier d’Arles menacerait  900 hectares de terres agricoles et humides, selon les associations de défense de l’environnement.

Sur le pont qui enjambe le Rhône et permet à la route nationale 113 de traverser la ville d’Arles (Bouches-du-Rhône), on peut compter une vingtaine de poids lourds en à peine une minute. Soit 15 000 à 20 000 dans une journée pour un total de 75 000 à 80 000 véhicules qui traversent quotidiennement la commune la plus étendue de France – 75 900 hectares –, connue pour son patrimoine romain, ses représentations par Vincent Van Gogh ou encore ses Rencontres internationales de la photographie.

Autant dire que pour les 4 000 à 5 000 Arlésiens riverains de la RN 113 à quatre voies, la vie est un enfer. Le plus petit accident, le moindre ralentissement comme ce fut le cas avec les récentes actions des « gilets jaunes », et la congestion est totale…

Le Monde (01/03/2019) – Voir l’article complet >>

Polémique autour d’un projet de contournement autoroutier en Camargue

Envisagée depuis les années 1990, cette infrastructure longue d’une trentaine de kilomètres va border la lisière du parc naturel régional. L’enquête publique doit être lancée d’ici à la fin de l’année. Les riverains, écologistes et agriculteurs envisagent un recours en justice.

Les riverains et associations de protection de l’environnement et du patrimoine de Camargue pensent tenir l’occasion de retarder le projet de contournement autoroutier d’ Arles envisagé par le gouvernement.

Lors d’une des concertations publiques de ce tracé organisée par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) en janvier, des habitants ont pointé dans la présentation une erreur de plan susceptible de constituer une « tromperie manifeste du public », selon la responsable de l’Association Camargue environnement (Acen), Marie-Hélène Fabre. Elle a donc demandé l’organisation d’une nouvelle concertation, une requête restée lettre morte, et envisage désormais de porter l’affaire en justice.

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